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  • : Actualités, syndicalisme, au détour des Autoroutes Paris Rhin Rhône... Ce blog est en constante évolution : nombreuses mises à jour quotidiennes.
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Délégué Syndical Central
 Pascal GRAPPIN
36, rue du Docteur Schmitt 
21850 Saint-Apollinaire
 
 


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Si vous souhaitez obtenir des
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SUD peut faire bouger les choses,
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NOUS SERONS PLUS FORTS ET
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SUD signataire de la dernière négociation NAO

DerniÈRes Infos

29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 07:59

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

 

Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que cellesprises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations.

 

C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations.

 

Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :

 

- défendre l’emploi privé et public,

- lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales,

- exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités,

- défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale,

- des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

 

Les organisations syndicales rendront publique le 5 janvier 2009, une déclaration commune développant leurs propositions et revendications.

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 07:08

  

Élections Prud’hommes

Mercredi 3 décembre 2008

Le droit des salarié-e-s contre la loi des patrons

SUD Autoroutes Vote Solidaires

Les prud'hommes : le seul recours de nombreux salarié-es et chômeurs/euses

Tous les cinq ans, 15 millions de salarié-e-s de droit privé et de chômeurs sont

appelés à élire les conseillers et juges prud'homaux.

Nous sommes 200 000 à faire chaque année appel à la juridiction prud’homale afin de faire respecter vos droits et régler des injustices parfois dramatiques.

Salaires non versés, contrats de travail inexistants, licenciements,

discriminations, harcèlements… le tribunal prud’homal est souvent le seul moyen de défendre vos droits.

En votant Solidaires, en multipliant les élu-es prud'homaux Solidaires, vous nous rendrez plus efficaces pour la défense des salarié-es.

Pourquoi voter Solidaires ?

Parce que, plus que jamais, dans ce contexte d’attaques contre nos droits, aucun-e d’entre nous n’est à l’abri d’une injustice, de l’arbitraire, du dégraissage économique, du licenciement avec perte de tous les droits, des multiples exigences ou menaces individuelles.

Parce que, dans une société bien plus riche qu’à la sortie de la guerre en 1945, patronat et gouvernement remettent en cause tous les acquis de l’époque. Avant les présidentielles, un « toilettage » du code du travail avait assoupli bon nombre de protections du salarié. Aujourd’hui, l’offensive se poursuit contre la réduction et la durée du temps de travail, le contrat de travail en CDI et la protection contre les licenciements, la retraite à 60 ans…

 

Parce que les prud’hommes, outil de proximité de défense pour le respect des droits, sont dans le collimateur : sous prétexte d’économies, la plupart des conseils risquent de disparaître, obligeant ainsi bon nombre de salariés à se déplacer dans la plus grosse ville voisine pour se défendre.

Parce que Solidaires regroupe celles et ceux qui ne se laissent pas charmer par les sirènes patronales, qui renouent avec la solidarité, qui agissent dans l’unité pour défendre les droits et en acquérir de nouveaux.

 

L’Union syndicale Solidaires défend :

l’application et l’amélioration du droit.

►le respect de l’exécution des jugements par un suivi des dossiers.

 

Votez pour des candidats et candidates SOLIDAIRES qui ont choisi :

un syndicalisme de lutte et indépendant.

►le droit des salarié-e-s avant celui des profits.

► un combat solidaire avec les chômeurs-euses et les exclu-e-s.

 

Le Code du travail et les conventions collectives ne sont pas parfaits, mais ilsreprésentent un minimum commun. Pour l’union syndicale SOLIDAIRES, ils doivent évoluer pour mieux prendre en compte les réalités des conditions de travail, de l’emploi précaire, du temps partiel imposé, du harcèlement, des licenciements abusifs…

 

Pour défendre nos droits,

le 3 décembre,

votons Solidaires !

 

 

36 Rue du docteur Schmitt

21850 Saint-Apollinaire                                  

Tél. : 03 80 77 67 18   Fax. : 03 80 66 66 70

BLOG SUD : http://sudautoroutes.over-blog.com/     

E-mail : syndicat.sud.autoroutes@wanadoo.fr

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 06:58
15 mai, 22 mai, 10 juin, 17 juin... on continue comme ça ?



La situation sociale de ce printemps est paradoxale : des millions de salarié-e-s ont participé à des grèves, des manifestations, ces dernières semaines ... mais la plupart de ces mouvements apparaissent, au mieux comme des réussites d’un jour sans lendemain, au pire comme des échecs. Certes, dans plusieurs secteurs, des luttes ont pu se construire dans la durée, s’organiser démocratiquement au travers des Assemblées Générales, mais elles n’ont pas reçu l’appui nécessaire, n’ont pas servi de point d’appui aux autres. L’Union syndicale Solidaires propose ici à chacun-e de participer à la réflexion sur les moyens d’action, sur le syndicalisme dont nous avons besoin pour gagner les revendications, et ne pas se satisfaire de « démonstrations » de force... qui n’en sont plus !

* Il est vrai que la course à la médiatisation qui aboutit dorénavant à annoncer les nombres de manifestant-e-s une semaine avant les manifestations. ne crédibilise pas certaines actions.
* Il est vrai que les travailleurs/ses ne comprennent pas (à juste titre !) qu’on appelle à la grève les enseignants tel jour, les cheminots un autre, les salarié-e-s du privé un troisième, etc.
* Il est vrai qu’au sein d’un même secteur professionnel, les salarié-e-s s’interrogent fortement (et là aussi à juste titre) sur l’opportunité d’appeler à la grève telle catégorie un jour, telle autre un autre jour, ... quand le fond du problème est la répartition inégalitaire des richessses que nous produisons collectivement, la privatisation et la disparition de tous les services publics, la recherche perpétuelle de productivité qui brise la santé des exploité-e-s.

Les syndicats Solidaires ont choisi de soutenir toutes celles et tout ceux qui luttent, mais sans taire les difficultés, les questions sur les stratégies d’action.

Il ne fallait pas appeler à ces actions successives ?

C’est évidemment la question qu’on peut se poser facilement après coup. Mais, en appelant à ces journées de grèves et de manifestations, nous avons fait le choix d’essayer de construire un mouvement à la hauteur des enjeux et des rapports de forces pour répondre à toutes les attaques du gouvernement et du patronat. Etre absent des luttes n’a jamais servi à les renforcer !

Qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Avant tout, il y a eu une insuffisance d’explications syndicales sur les enjeux. Nous avons publié des tracts, des journaux, mais sans doute n’étaient-ils pas assez persuasifs, explicatifs ... et surtout, dans trop d’endroits, il a manqué un travail d’explications, de discussions, quotidien et dans la durée, sur le terrain. La division syndicale, les atermoiements des organisations syndicales qui parlent de « tous ensembles » mais appellent à l’action la fonction publique un jour, le privé un autre, les cheminots encore un autre, et refusent de coordonner les mouvements reconductibles qui démarrent parfois, ne facilitent pas les choses.

* Quel que soit son secteur de travail, chaque salarié-e comprend que :
  Face aux attaques du gouvernement, c’est tous ensemble qu’il faut agir, et non profession après profession
  Les confédérations syndicales ne sont elles pas capables de le comprendre ?

* Tout le monde comprend que :
  Face aux attaques des patrons et de leur gouvernement, il ne s’agit plus de « montrer notre désaccord » à travers des journées d’action isolées, dont la succession finit par démobiliser les plus convaincu-e-s sans attirer celles et ceux qui ne l’étaient pas. Nous ne voulons pas perdre de l’argent pour des journées sans lendemain ; au contraire, nous avons besoin de construire un mouvement interprofessionnel, unitaire, reconductible.
Les organisations syndicales ne sont elles pas capables de le comprendre ?

Et si ce n’était pas un problème de compréhension ?

Le problème est peut être plus grave. Les appareils syndicaux sont angoissés par une chose : leur survie !
  Comment expliquer autrement le choix de la CGT d’afficher ses positions communes avec ... la CFDT ... et le MEDEF ! Combien de militant-e-s de terrain pensaient qu’on pourrait en arriver à des démarches communes Thibault/Chérèque/Parisot pour demander aux parlementaires UMP d’appliquer leurs « positions communes » ?
  Comment expliquer autrement le choix de FO de ne pas appeler aux manifestations interprofessionnelles du 17 juin ?
La défense des retraites, le refus de l’allongement du temps de travail sont pourtant des revendications unifiantes. Combien de militant-e-s pensaient qu’on pourrait en arriver à des rapprochements entre FO et la CFTC, avec comme seule perspective de concurrencer les rapprochements entre UNSA et CGC ?

Nous n’avons pas la prétention de penser que l’Union syndicale Solidaires serait la seule organisation fréquentable aujourd’hui. Nous ne disons pas ça : nous avons, nous aussi, nos difficultés, nos contradictions,... il serait idiot de le nier.

* La différence, c’est que nous ne transformons pas cela en politique nationale.
* La différence, c’est que nous n’avons pas « d’appareil » à protéger.
* La différence, c’est que nous concevons nos syndicats, nos fédérations, notre union syndicale interprofessionnelle comme la mise en commun de nos collectifs syndicaux de terrain, pas comme une superstructure qui donne les ordres.
* La différence, c’est aussi que nous voulons tirer, avec tous, les bilans de ce que nous faisons, et ne pas nous contenter d’enchaîner les appels à nous suivre.

Nous savons aussi que de nombreux militant-es d’autres syndicats se posent les mêmes questions...


Il faut en finir avec les stratégies perdantes !


Nous n’avons pas de fétichisme quant aux formes d’actions ; mais il faut que cela corresponde au niveau des revendications, aux enjeux et au rapport de forces à construire.

Nous proposons deux choses simples :

Que chaque organisation syndicale s’engage à réagir immédiatement et fortement, par un appel à la grève, si cet été des décisions graves sont prises par le gouvernement, par exemple sur la retraite, le temps de travail, la santé, etc.). De même au sein de chaque entreprise.

Que chaque organisation syndicale s’engage dès maintenant dans la construction d’un mouvement interprofessionnel, unitaire, reconductible en Assemblées Générales, pour la rentrée. En octobre, sont prévues des lois remettant en cause les retraites (41 annuités), la Sécurité Sociale (nouvelles franchises), la fonction publique (RGPP, livre blanc)...la question du pouvoir d’achat mérite aussi une riposte commune. Utilisons le trimestre d’été à bâtir la mobilisation, à expliquer les enjeux, à donner confiance dans l’action collective, à mettre en avant la convergence des luttes de chaque profession, chaque catégorie.

Et lançons un ultimatum social pour octobre !
 
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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 12:21

 

       - Juillet 2008 -

 

Pour que la forte participation des salariés au mouvement du 17 juin dernier ne reste pas lettre morte – et face aux nombreuses entraves au Droit de grève ce jour-là – SUD reste déterminé et poursuivra ses actions, tout en demandant à la Direction de prendre rapidement en compte le malaise ambiant chez APRR…

 

SUD – Autoroutes se félicite tout d’abord de la forte mobilisation du personnel, en particulier dans les Districts, en regrettant au passage que les personnels dits « administratifs » dans les différentes Directions ne se fédèrent pas, afin de faire entendre leur voix lors de telles occasions.

 

SUD remarque que nos propos et écrits des mois passés se retrouvent bien dans la mobilisation du 17 juin dernier, le malaise social que nous dénonçons a trouvé toute son expression ce jour-là, en contredisant de manière cinglante les écrits de notre Direction. Ceci démontre qu’un fossé béant existe dans une entreprise lorsqu’un patron ne mesure plus le degré de bien-être de son personnel qu’au travers du montant investi chaque année sur une Sicavas…

 

De telles fables ont volé en éclat le 17 juin dernier, ramenant à la réalité une Direction qui snobe depuis des mois les instances et les agents de la base. Par delà les 35 heures, c’est la gestion du groupe Eiffage qui a été brocardé, le personnel exprimant son profond ras-le-bol face à des conditions de travail lamentables et un avenir qui s’assombrit jour après jour. SUD avait déposé un préavis illimité à compter du 04 juillet, ce dernier préavis est pour l’instant levé, en regrettant aux passages que d’autres syndicats restent inertes et muets aux lendemains de cette grève…

 

C’est d’autant plus dommage que SUD condamne l’attitude de quelques responsables d’activité ou pseudo-chefs de DRE, celles et ceux qui se sont permis le luxe de venir saccager le Droit de grève au travers d’un zèle immodéré ; SUD a toujours respecté le droit des non-grévistes : au nom de quoi, ce jour-là, de tels individus sont venus accomplir des remplacements de personnel gréviste, en particulier dans la filière Péage ?

 

En exigeant que le personnel soit enfin écouté dans ses revendications, SUD – Autoroutes saura tirer les leçons de tels abus en adaptant ses actions au climat ambiant. Que chaque filière reste attentive car le ras-le-bol exprimé par le personnel le 17 juin mérite qu’on poursuivre tous ensemble la mobilisation.

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 00:42

 

 

 


                                                                                                                     

SUD appelle à la mobilisation pour la défense

des 35 HEURES : préavis de grève le 17 juin 2008

 
Les 35 heures menacées : l’accord sur la représentativité permet au Gouvernement de menacer directement la pérennité des 35 heures en France. SUD estime qu’il est tant pour les signataires d’un tel accord (dont le but était d’écarter les syndicats SUD) de prendre leur responsabilité au plan national en retirant leur signature.

S’agissant du personnel APRR, SUD fut à la tête du mouvement qui permis l’établissement d’un accord 35 heures particulièrement bénéfique aux salariés : qu’adviendra t-il demain d’un tel accord, depuis la remise en cause de la durée légale du travail par le Gouvernement ?

Ce fait n’est pas nouveau : il figurait en toutes lettres dans le programme de l’actuel locataire de l’Elysée ! Un constat qui devrait rendre méfiant et mesuré les signataires de tous poils !


Tout en laissant sombrer le pouvoir d’achat des salariés, le Gouvernement poursuit son travail de sape ; des groupes privés comme Eiffage ont les coudées franches pour dégrader sans cesse les conditions de travail, en menant une gestion sociale périlleuse pour l’ensemble des agents.


Ainsi, SUD – Autoroutes a déposé un préavis de grève, qui rejoint l’action nationale du 17 juin, avec divers rassemblements en France.

Chez APRR, ce préavis démarrera le lundi 16 juin 2008 à 20h00 et s’achèvera le mercredi 18 juin à 05h00 du matin.

 


Les revendications exprimées par SUD dans son courrier à la Direction comporte : la garantie de l’accord sur les 35 heures, mais aussi : les retraites, le maintien des emplois, le pouvoir d’achat, l’arrêt des restructurations en cours chez APRR et l’amélioration de nos conditions de travail.  
            

FAITES-VOUS ENTENDRE LE 17 JUIN PROCHAIN !

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 06:00

 

                                                   

 

 

                                                                                                                 

Accord Participation : C’est « mieux que rien » ?…

Combien de fois avez-vous entendu de la part des organisations syndicales signataires de tel ou tel accord ces quelques mots qui justifient leur signature. L’accord sur la participation vient d’être signé par une grosse majorité de syndicat APRR, il est la copie presque conforme de l’ancien et  n’y a pas apposé sa signature. Si aucun syndicat n’avait signé, les salariés APRR auraient-ils perdu leur participation pour les trois années à venir ? NON !!!

La participation doit être avalisée par un accord d’entreprise, chez APRR, elle est bloquée 5 ans sur SICAVAS Eiffage 2000. On nous a souvent fait croire que depuis l’entrée chez Eiffage, nulle autre solution n’existe que le placement en Sicavas Eiffage : c’est FAUX !     A défaut d’accord, la direction d’APRR placerait la participation 8 ans sur un compte bloqué au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées (TMOP) majoré de 1.33%.

Dans les deux cas chaque agent perçoit la même participation.

Prenons un exemple concret : un agent en 2007 a perçu 1533 € au titre de la participation 2006. Le TMOP (taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées) sert de base de calcul : 4,47 % au 1e semestre 2007 que nous majorons de 1.33% ce qui nous fait 5.95 %. (Sources : Huissier.Fiducial.Biz) 

Faisons un tableau comparatif entre les deux solutions

 

Pas d’accord = compte bloqué 8 ans

SICAVAS EIFFAGE 2000

2006

1533 

1533 €

2007

1624 €

777 € (valeur dernier relevé)

2008

1720 €

?

2009

1822 €

?

2010

1930 €

?

2011

2044 €

?

2012

2165 €

 

2013

2293 €

 

2014

2430 €

 

En 2007 la Participation a fondu de moitié car elle avait été placée de force sur une action Eiffage qui était au sommet, ainsi la Participation a diminué de moitié, ce genre d’aléas se reproduira à l’avenir du fait de l’incertitude de la Bourse et de surcroît, lorsqu’elle était au plus haut, la Sicavas Eiffage ne pouvait pas être débloquée… Idem avec la récente mesure gouvernementale : des millions de Français ont pu débloquer leur Participation mais les statuts de la Sicavas Eiffage ne l’ont pas permis.

Avec une participation bloquée 8 ans sur une moyenne de 5.95% cela ferait pour ce salarié lambda une augmentation de son capital aux alentours de + 58 % en 8 ans. 

Avec une participation bloquée 5 ans sur SICAVAS, du fait de la perte spectaculaire entre 2006 et 2007 il faut que celle-ci augmente maintenant de 163 % en 4 ans (presque 41% par an) pour égaler la somme atteinte en 2011 par la participation calculée sur la base du TMOP.

Faut-il bloquer la participation 8 ans avec un rendement garanti d’environ 58 % ou 5 ans avec un rendement garanti par les fluctuations boursières ? Le syndicat n’est pas pour un blocage de la participation qu’il soit de 5 ou 8 ans, mais nous regardons la réalité en face et cherchons toutes les solutions qui permettent de négocier les accords avec certains atouts majeurs en main et pour la défense réelle du Pouvoir d’Achat des salariés.

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 07:20

 

 

               

 

Retraite, pouvoir d’achat, conditions de travail et emplois méritent plus qu’une simple journée… Surtout chez APRR !

 

Farouchement opposé depuis des mois à toute idée d’allongement des années de « cotisation RETRAITE » des salariés, SUD Autoroutes note avec surprise que des grandes confédérations nationales ont accompagné le Gouvernement ces derniers mois afin d’aboutir à 41 années de cotisation (et cette règle est désormais gravée dans le marbre de notre Législation). Les mêmes (ou quelques autres) ont signé dans les entreprises des hausses de salaires déplorables (chez APRR, tous les syndicats – sauf SUD et CGT – ont signé un minable + 2,1% alors que la hausse des prix hors carburants s’élève déjà à + 3,60% sur les 12 mois glissants)… Et après avoir tout avalisé ou presque, on voit émerger un appel à la grève national, certes louable dans le fonds, mais qui interroge dans la forme.

Comment SUD Autoroutes pourrait accompagner un tel mouvement dans une société comme APRR où le social et les conditions de travail vont de mal en pis depuis la privatisation de notre Groupe ?!… Qui accompagne sagement cette politique depuis des mois ?

Sur les retraites, SUD Autoroutes réaffirme sans détour son opposition à toute notion d’allongement de la durée de cotisation, SUD Autoroutes réaffirme avec autant de force son indignation sur le thème du Pouvoir d’Achat, alors que nous persistons à croire qu’en 2008, nous avions chez APRR les moyens et la faculté d’obtenir bien plus qu’un petit + 2,1%, mais d’autres ont signé sans discuter… et parmi eux certains clament dans les médias nationaux qu’il faut désormais se mobiliser en faveur du Pouvoir d’Achat : SUD Autoroutes s’est mobilisé en refusant de signer l’accord Salaires 2008 chez APRR et nous avons ainsi toute légitimité pour continuer à nous opposer à la politique anti-sociale conduite par Eiffage et à la faillite du pouvoir d’achat orchestrée par nos gouvernants.

SUD est conscient des impatiences et des interrogations du personnel, dans toutes les filières ; nous continuons à marteler dans les instances afin que l’information sur le devenir de notre Société soit présenté clairement et au grand jour, sans l’ambiguïté qui domine trop souvent les discussions. La sauvegarde de nos emplois et la réaction face à la dégradation des conditions de travail demeurent deux soucis constants de SUD Autoroutes. Nous ne voulons pas qu’une simple et unique journée de grève nationale serve d’alibi ou de bonne conscience. Le travail que nous devons tous conduire dans les prochains mois mérite bien plus d’efforts et ne se nourrit pas de symboles…

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 13:14

Depuis un an, les attaques menées par Sarkozy et son gouvernement sont générales ♦ Elles fusent de partout : salaires, retraites, protection sociale, droit du travail, services publics...♦ Le bilan de ces mesures est évidemment fort éloigné des objectifs officiellement mis en avant ♦ Une majorité toujours plus importante de la population subit des conditions de vie de plus en plus difficiles : salaires trop bas, minima sociaux trop faibles, précarité croissante du travail, du logement, de l’accès aux soins, etc. ♦ Restructurations et licenciements se poursuivent malgré l’affichage à la baisse des chiffres officiels du chômage ♦ Dans le même temps, la chasse aux étrangers et les atteintes aux libertés fondamentales s’intensifient ♦ Face à ce constat, les résistances sectorielles se multiplient ♦ Cependant, celles-ci ne peuvent suffire ♦ Pour espérer gagner il est indispensable de préparer l’organisation d’une riposte générale d’envergure ♦


Aujourd’hui, des luttes collectives il y en a !

Lycéen-ne-s en grève : Les lycéen-ne-s ont montré la voie ces dernières semaines. A juste titre préoccupés par leur avenir, les jeunes se sont mis en grève, ont manifesté par dizaines de milliers à plusieurs reprises. Le plan du gouvernement est simple : renforcer les inégalités liées aux origines sociales, ne former qu’une “ élite ” destinée à conduire les affaires dans le respect des principes ultra libéraux, et modeler la majorité des jeunes pour les seuls besoins du patronat (disparition des BEP, multiplication des “ diplômes d’entreprise ”, suppression d’une année d’études en lycée professionnel, etc.). Avec SUD Etudiant, SUD Lycéens, l’Union Syndicale Solidaires est partie prenante de ces mouvements.

Enseignant-e-s en grève : Nombre d’enseignant-e-s ont rejoint les lycéen-ne-s en lutte. Le remodelage de l’Education Nationale aura aussi des conséquences sur le personnel : suppression d’emplois, remise en cause de toute liberté pédagogique, classes surchargés, programmes réactionnaires imposés, etc.). Dans plusieurs académies scolaires, l’unité syndicale s’est déjà faite, rassemblant SUD Education, FSU, CGT, FO, CNT... Elle doit se prolonger au plan national en mai, après les vacances scolaires...

Salarié-e-s du privé en grève : Les salarié-e-s du secteur privé sont aussi en première ligne. Les salaires sont si bas que le nombre de travailleurs pauvres (même au sens des technocratiques indices officiels !) ne cessent de croître. Malgré un patronat répressif, les salariés du privé reprennent confiance dans l’action collective. Les grèves dans la grande distribution comme à Carrefour, Auchan, La Redoute... illustrent notamment cette résistance ouvrière bien réelle. Différents syndicats membres de Solidaires sont engagés dans ces combats.

Sans-papiers en grève : Pour obtenir des marges bénéficiaires encore plus importantes, le patronat recherche à nous payer le moins possible. L’emploi de travailleurs immigrés sans-papiers lui permet une exploitation encore plus grande, car ces salarié-e-s sont maintenus dans une situation de non-droit total. Dans la restauration, le nettoyage, le commerce, le gardiennage... des centaines de travailleurs sans-papiers se sont mis en grève en Ile-de-France et des initiatives similaires se préparent en province. Solidaires soutient les grévistes : ils/elles vivent ici, ils/elles travaillent ici, ils/elles restent ici ! Il n’est pas acceptable que des êtres humains en soient réduits à n’être qu’une force de travail, une marchandise que l’ont prend puis que l’on jette, que l’on exploite puis qu’on expulse. Nous revendiquons leur régularisation, pour qu’ils/elles puissent défendre leurs droits, faire respecter le Code du travail, les conventions collectives... et vivre ici.

Agents de la Fonction publique en grève : La Fonction publique dans son ensemble est une cible privilégiée de ce gouvernement... même si nombre de ministres en cumulent le traitement avec leurs divers autres émoluments. Danger sans précédent, la RGPP (Révision générale des politiques publiques) est tant un recul social qu’un choix politique de société (dans un sens totalement libéral). Faisant croire qu’il répond au problème des mutations, le gouvernement annonce un “ plan mobilité ”. Mais de l’amélioration statutaire du dispositif de mutation il n’a que faire ! En fait, il entend supprimer des dizaines de milliers d’emplois, et rayer de la carte de très nombreux services de proximité utiles à chacun. Aux mouvements de grève importants qui touchent Douanes, Impôts, Trésor, Météo, Culture... il faut offrir une suite nationale, unitaire ; c’est à cela que travaille Solidaires dans le cadre de l’intersyndicale de la Fonction publique.


De nouvelles menaces déjà bien présentes

Santé : Dans sa frénésie anti-services publics, l’hôpital est particulièrement visé. Privatisation des uns, disparition des autres (car pas assez “ rentables ” !), voilà ce que ce gouvernement appelle une “ réforme ”. Là encore, le personnel hospitalier en subira les conséquences, mais au-delà nous sommes tous visés par cette remise en cause du droit à la santé. L’existence de services publics de qualité sur l’ensemble du territoire est la condition pour l’accès de tous et toutes à des droits fondamentaux comme l’éducation, le transport, l’énergie, la culture ou la santé... Salariés, nous sommes aussi usagers des services publics : ensemble, nous devons les défendre !

Chômeurs et chômeuses stigmatisés... : Les chômeurs et chômeuses toujours plus stigmatisés, à l’exemple du retour de l’obligation de pointer pour les plus de 57,5 ans, sont parmi les premières victimes d’une politique qui supprime les emplois stables par dizaines de milliers, institutionnalise la précarité et la pauvreté, utilisée comme moyen de pression sur l’ensemble du salariat.

Code du travail piétiné... : Au contraire des syndicalistes qui se battent pour que tous les travailleurs disposent de droits sociaux, le gouvernement essaie de réduire les droits de tous. Le saccage du Code du travail mis en oeuvre à compter du 1er mai participe de ce processus. La “ rupture amiable du contrat de travail ” est une fumisterie : à qui fera-t-on croire que salarié et patron sont dans un rapport égalitaire, qui plus est lorsqu’il s’agit de licenciement ! Ce n’est là qu’un exemple des méfaits des dispositions réactionnaires introduites dans le Code du travail.

Retraites menacées... : Le gouvernement a annoncé que ce deuxième trimestre serait consacré à la suite de la contre-réforme des retraites. En application de la loi Fillon de 2003, il s’agit de revoir encore la baisse les pensions de retraites, notamment en allongeant la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein, de 40 à 41 annuités. Les syndicats Solidaires rappellent qu’il n’y a pas “ de problème des retraites en France ”, mais seulement une incroyable inégalité dans la répartition des richesses produites collectivement. Les cadeaux faits au patronat, la fraude fiscale des très hauts revenus, les parachutes dorés des patrons qui font couler leur boîte, les valises à billets du MEDEF, ... avec tout cela même le retour aux 37,5 annuités pour tous est très, très largement assuré. Salariés du secteur privé, de la fonction publique, des régimes spéciaux, nous sommes tous concernés par cette nouvelle attaque contre notre régime de retraite. Ensemble, notre force peut nous permettre de mettre en échec le gouvernement.


Une riposte générale d’envergure s’impose

De la grève des cheminots, agents de la RATP et salariés de l’Opéra de Paris au dernier trimestre 2007, on peut tirer au moins deux enseignements : 1/ Face à la coalition patrons/gouvernement qui veut casser tous nos acquis sociaux, il est possible de résister mais cela passe par des mouvements reconductibles, gérés démocratiquement par les Assemblées Générales de grévistes, avec des syndicats qui doivent s’unir et coordonner au niveau national la lutte, dont le caractère interprofessionnel est nécessaire. 2/ L’éclatement de nos combats, la négociation secteur par secteur, la négociation “ à froid ” en abandonnant le rapport de forces de la grève, facilitent la tâche des patrons et du gouvernement.

C’est pourquoi l’Union syndicale Solidaires :

* soutient les luttes en cours
* appelle à l’unité syndicale pour les renforcer
* travaille à leur coordination

Dans la rue aussi, montrons notre détermination
Pour un 1er mai solidaire et de luttes :
Soyons nombreuses et nombreux aux manifestations !

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 00:27
 
 


           

Salaires 2008 : de qui se moque-t-on ?

 
Le point d’indice augmentera de + 2,1 % en 2008
La hausse de l’inflation était de + 2,6 % en 2007
Augmentation de la productivité APRR de + 12,1 % entre 2006 et 2007
 
Extrait du journal Le Monde du 08 janvier 2008 : « Aveu d'impuissance ou lucidité ? Pour la 1ère fois depuis sa nomination au ministère de l'économie, Christine Lagarde s'est départie de son optimisme pour annoncer une hausse des prix supérieure cette année à ce qu'elle devrait être en 2007. « Nous aurons sans doute plus d'inflation en 2008 qu'on en a eu en 2007 »…
 
L’INSEE a confirmé ces derniers jours des hausses de prix en France qui avoisinent les 17 ou 18% au cours des derniers mois sur la plupart des produits de consommation courante, s’y ajoute une flambée du prix des tarifs pétroliers jamais atteinte et qui durera dans le temps…
 
2,1 % d’augmentation générale pour tous au 1er janvier 2008
(la valeur du point passe de 5,8958 à 6,0196)
+ 2 points aux Echelles 6, 7 et 8 au 1er avril 2008
+ 1 point au Echelle 9 au 1er avril 2008
+ 1 point aux Echelles 6,7,8 et 9 au 1er juillet 2008
et + 5 points d’indice (uniquement aux nouveaux embauchés) pour les pieds d’échelle 6 à IX C. Panier : + 2,5 %, + 5% par zone pour l’éloignement partie fixe.
 
SUD REFUSE DE SIGNER UN TEL ACCORD qui ne fera qu’accentuer les écarts de salaires entre hauts salaires et bas revenus, et dans le contexte actuel en France, il semble inconvenant de devoir se contenter d’une hausse du point d’indice (la seule véritable hausse de salaire) qui fera remarquer à chaque salarié l’écart imposant entre ces + 2,1% et une inflation 2008 qui devrait être supérieure à + 2,60 %. Les 2 ou 3 points d’indice n’y change rien, certains jouent de la calculette pour vous faire croire que l’ensemble correspond à une hausse de + 3,30 %, s’ils sont si surs d’eux, pourquoi n’ont-ils pas demandés et obtenus directement + 3,3 % de hausse sur le point d’indice ?!! 
Remarque importante : L’augmentation n’aura pas pris en compte le fait que la productivité au sein d’APRR a augmenté de 12,1 % entre 2006 et 2007 avec moins de personnel (2006 : 3071 salariés // 2007 : 2959 salariés).
CFDT, CFTC, CGC, FAT, CNSF et FO ont tranché pour vous : la plupart ont débuté ces négociations en exigeant + 6% de hausse des salaires, ils obtiennent le tiers seulement de leurs revendications et ils signent ! A chacun de juger…

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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 00:34

 

District de Villefranche – District de Dagneux
 
Une réunion pour rien !
 
 
La réunion du 25 mai entre la direction et l’intersyndicale CFDT- CGT- CNSF - FO - FAT - SUD n’a rien apporté de concret et de positif pour amèliorer les conditions de travail du personnel de ces deux sites.
 
Aucune réponse concrète aux demandes de l’intersyndicale dont la CFTC s’est exclue d’elle même pour se la jouer « perso » avec la direction.
 
Tout juste des promesses pour plus tard qui n’engageront que se qui y croient !
 
L’alibi du changement de direction régionale bientôt, tient lieu d’inertie à des dérives qui perdurent depuis des mois (années) et qui ont été dénoncées par les instances du personnel.
 
A ce jour pas de sortie de  crise en vue !
 
Nous vous demandons de rester mobilisés pour faire entendre vos revendications légitimes à la hauteur des difficultés rencontrées.
 
Le préavis de grève est donc maintenu pour le 1er juin avec un rassemblement à la barrière de Villefranche (Limas) à 9h.
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